L’Esquif poursuit son développement
Ouvert l’année dernière, en reprise du Bal des Fringants, l’Esquif a réussi une jolie première saison avec 1900 adhérents et une programmation rythmée de concerts, spectacles d’improvisation et autres projections de documentaires. Pour sa rentrée, l’association qui gère ce lieu culturel hybride perché en haut des Pentes veut maintenir le cap avec un menu enrichi.
« Nous avions déjà organisé plusieurs conférences gesticulées, souvent sur des problématiques sociales et sociétales (diversités, égalité des genres, etc.), raconte Élise Lecamp qui a créé l’association avec David Peyron. Il s’agit d’un outil d’éducation populaire lors duquel une personne parle d’une expérience personnelle en y ajoutant des éléments de recherche et de lecture. Le public s’est montré particulièrement réactif et les présentations ont toujours suscité des échanges. »
Résultat : l’équipe a décidé de programmer une conférence par mois avec, par exemple, Le corps des femmes (Laurence Reeb), le dimanche 6 octobre (prix libre + adhésion).
Des ateliers d’impro.
Les week-ends feront une large place à l’improvisation avec deux spectacles par samedi soir. Pour la reprise des représentations rendez-vous le 21 septembre à 21h avec Décorsage de la troupes Les écorcés, un pièce de théâtre improvisée sur les pressions sociales. Le public devra attribuer un thème à chaque personnage en charge de l’intérioriser. Et si vous rêvez vous aussi de vous mettre à l’impro, des ateliers seront animés par le comédien Hugh Tebby un samedi par mois (sur inscription) en journée.
Le programme des documentaires devrait quant à lui être dévoilé un peu plus tard même si on sait déjà que L’eau sacrée, un film sur le plaisir féminin au Rwanda devrait être projeté. « Nous aimerions aussi nous ouvrir à d’autres thématiques comme par exemples les masculinités », souligne Élise Lecamp. À suivre.
11 rue du Bon Pasteur, Lyon 1er. lesquif.com. Adhésion 2 euros.
En photo : La troupe Les écorcés sera sur les planches de L’Esquif en septembre.
Crédit photo : Anaïs Andriam