Lieu de répit : » J’attends que d’autres arrondissements s’engagent »
L’initiative était osée et risquée, mais Nathalie Perrin-Gilbert l’assume. Cet été, la maire du 1er a ouvert, en lien avec la Coordination urgence migrants (Cum), un lieu de répit pour les mineurs migrants isolés et sans logement dans une salle municipale située dans les Pentes. Une opération qui devrait être du ressort de la Métropole à qui l’édile des Pentes a proposé une mise à disposition de cet espace associatif inoccupé pendant la période estivale. Sans réponse concrète, « j’ai préféré ouvrir moi-même le lieu de répit, même si ce n’était pas dans les clous réglementaires, plutôt que de laisser des jeunes dans la rue », explique-t-elle.
Mais alors que le local reprend ses activités associatives en septembre, que vont devenir ces mineurs ? La semaine dernière, la Cum attendait une rencontre avec la Métropole dans l’optique de trouver des solutions d’hébergement. Quant à NPG, elle espère avoir semé une graine. « J’attends que d’autres arrondissements s’engagent et donnent leur part », glisse-t-elle. En marge de cet acte politique, plusieurs familles de Roms ont campé place Sathonay la semaine dernière après avoir été expulsées d’un squatte situé quai Saint-Vincent.
Romain Desgrand