Le Cabinet des Curieuses s’ouvre aux hommes
Un mardi après-midi, 10 rue Romarin. En poussant la porte du Cabinet des Curieuses, on tombe nez à nez avec un hérisson empaillé et une tête de mort qui campent sur une étagère. Au sol, des peaux de vaches revêtent le parquet. Pas de doute, le lieu porte bien son nom. Pourtant, c’est bien des vêtements rétro que propose cette boutique et non pas de la déco. Marie Wilhelm, la gérante, est d’ailleurs en train de conseiller une cliente avec cette petite touche d’humour et de fantaisie qui lui est propre : « Cette couleur plutôt que celle-ci », « cette coupe plutôt que celle-là », « mais si, je vous assure que vous faites du 40 ».
Sacré personnage. « Je préfère ne rien vendre plutôt que de vous laisser partir avec quelque chose qui ne vous correspond pas », nous avouera-t-elle plus tard. Une fois libérée, elle nous invite à traverser la rue pour se rendre juste en face, au numéro 19. C’est ici qu’elle vient d’ouvrir avec son associé Jean-Yves Nicolaï, un nouveau lieu destiné à la gent masculine, toujours sous le nom Le Cabinet des Curieuses.
En rayon, tout provient essentiellement d’ateliers londoniens : pantalons prince-de-galle, vestes à motif paisley, cardigans. « Je voulais proposer une mode des années soixante, notamment inspirée par les Beattles », raconte Marie. Si certaines pièces sont résolument destinées à une clientèle branchée, d’autres, comme le pull naval, se révèlent plus facile d’accès. Niveau tarifs, comptez 49 euros pour une chemise à manches longues, 4 5 euros pour un jean Northern Soul ou 49 euros pour un blouson Harrington. D’ici l’été, la boutique devrait proposer des costumes trois-pièces. Et si vous repartez les mains vides, vous aurez au moins l’impression d’avoir un peu voyagé dans le temps.
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