La famille « Ka’fête ô mômes » s’agrandit
Description photo : Une deuxième Ka’fête ô mômes vient d’ouvrir ses portes en bas de la montée des Esses.
La Ka’fête O Mômes a désormais une petite soeur. Le premier café familial de la région, crée en 2009 montée de la Grande-Côte (1er), s’agrandit en ouvrant cette semaine la « P’tite Ka’fête », un second lieu d’accueil des enfants en bas de la montée des Esses, dans le quartier Serin (4e).
Dans ce rez-de-chaussée de 236 m2 refait à neuf, donnant sur un jardin, l’association peut recevoir une vingtaine d’élèves de 3 à 10 ans en accueil périscolaire les lundis, mardis et jeudis soir, à leur sortie de l’école voisine des Entrepôts. Elle propose aussi des activités de loisirs le mercredi après-midi. Contrairement à sa grande soeur, la « P’tite Ka’fête » n’assure pas de service de cantine, mais elle sera ouverte durant les vacances scolaires.
« Ce deuxième lieu nous permet ainsi de diversifier nos activités », souligne Carine Martin-Maurer, cofondatrice et directrice de la Ka’Fête O’Mômes. « Et de répondre aux besoins des familles dans ce quartier du 4e, assez pauvre en équipements périscolaires ». Cette extension était aussi nécessaire pour consolider les finances de l’association, dont le budget de 250 000 euros est pour moitié assuré par des subventions publiques et du mécénat privé. « Ce sont des sommes fluctuantes et incertaines qui nous rendent fragiles. Avec la P’tite Ka’fête, nous allons augmenter notre autofinancement, consolider notre modèle économique et garder des tarifs abordables ».
L’équipe des animateurs s’est également étoffée, passant de cinq à sept permanents.
Cet agrandissement reflète aussi le succès de la formule de la Ka’fête O’Mômes. Fondée par quatre parents d’élèves en quête d’un lieu pour se retrouver et de solutions de garde, la Ka’fête compte aujourd’hui 600 familles adhérentes et reçoit un millier d’enfants, en périscolaire, à sa cantine bio, pour des ateliers, des stages ou des goûters d’anniversaire. Les familles sont séduites par cette offre alternative, des tarifs tenant compte du quotient familial, et l’esprit participatif. Ici, les parents accompagnent par exemple les enfants entre les écoles du haut des Pentes et la Ka’fête pour la pause déjeuner.
Alors à quand une troisième Ka’fête ? « Ce n’est pour l’instant pas notre objectif. Mais nous avons beaucoup de demandes », indique Carine Martin-Maurer.